« ConfigurationNoyauLinux » : différence entre les versions

De WikiBR
(Nouvelle page : == Configuration du noyau.== Le noyau est essentiellement le logiciel de plus bas niveau qui tourne (la virtualisation exceptée). Le configurer nécessite du bon sens, et des conna...)
 
Aucun résumé des modifications
 
(7 versions intermédiaires par 4 utilisateurs non affichées)
Ligne 1 : Ligne 1 :
== Configuration du noyau.==
{{Archive | Linux configure maintenant correctement et automatiquement son noyau.}}
 


Le noyau est essentiellement le logiciel de plus bas niveau qui tourne (la virtualisation exceptée). Le configurer nécessite du bon sens, et des connaissances.
Le noyau est essentiellement le logiciel de plus bas niveau qui tourne (la virtualisation exceptée). Le configurer nécessite du bon sens, et des connaissances.


== Process ==  
Pour info: http://www.gentoo-wiki.info/Kernel/Configuring
 
= Configuration =
* Parcourir le materiel, et vérifier que le materiel est activé (les disques, les bus, les cartes réseau, etc...) avec {{c|lspci}}, et notament l'option {{c|-k}} . On peut chercher avec la touche {{c|/}} (slash).
* Parcourir l'arbre de {{c|menuconfig}}, et essayer de comprendre à quoi ça correspond. C'est dur parfois, mais l'aide (touche {{c|?}}) aide beaucoup.
 
= Checklist de configuration =
* General
** Kernel {{c|.config}} support
** Enable access to {{c|.config}} through {{c|/proc/config.gz}} -- Très utile pour avoir la conf du noyau qui tourne.
** Export task/process statistics through netlink -- Pour suivre l'utilisation du disque par iotop
*** Enable per-task delay accounting -- idem
* Processor type and features -> Processor family
* Networking support
** Networking options -- Rien d'autre. Pas besoin de tant de choses que ça: prendre;
*** TCP/IP networking
*** INET: socket monitoring interface
*** Network packet filtering framework (Netfilter) -- C'est iptables! D'ailleurs dans les options pour ça, on doit trouver de choses intéressantes, comme par exemple le module owner.
**** Activer la target LOG, le module conntrack, ...
*** 802.1Q VLAN Support -- Peut-être, enfin c'est pas con
* File systems - mount pour vérifier le type des partitions.
* Kernel hacking
** Magic SysRq key -- permet dans certaines situation de limiter la casse en cas de plantage. (Rappel : ordre des touches = REISUB)
 
'''Attention''': les disques SATA utilisent souvent des transports SCSI. Ainsi, il faut activer SATA '''et''' SCSI dans la configuration.
 
= Compilation =
* Se placer dans {{c|/usr/src/linux}} qui est un symlink vers le noyau le plus récent normalement (voir le use flag symlink)
* {{c|make nconfig}} (anciennement {{c|menuconfig}}) pour configurer le noyau
* vérifier que {{c|/boot}} est bien monté, sinon il va installer le noyau dans le bon dossier, mais sur la mauvaise partition :p
* compilation et installation :
make && make install && make modules_install
 
Une bonne idée, c'est d'utiliser screen avec un fenêtre qui contient {{c|make nconfig}} du noyau en cours : ça permet de savoir ce qui a été choisi pour cette machine la dernière fois.
 
= Mise à jour du noyau =
Après avoir installé un paquet linux pour un nouveau kernel, il faut le configurer. Pour cela, il faut aller dans le dossier /usr/src/linux... adéquat et exécuter
make oldconfig
 
Ensuite, il faut éventuellement faire {{c|make nconfig}} si l'on s'est trompé sur un paramètre, puis compiler et installer le nouveau noyau comme précédemment.
 
Les liens symboliques /usr/src/linux, /boot/config, /boot/System.map et /boot/vmlinuz sont gérés par {{c|eselect}} de la manière suivante :
eselect kernel list
Available kernel symlink targets:
  [1]  linux-3.0.4-hardened-r5
  [2]  linux-3.2.2-hardened-r1 *
 
eselect kernel set 2
 
= Installation =
 
'''AVANT TOUT, VERIFIER QUE LA PARTITION /boot EST MONTÉE !'''
 
En temps normal, la commande suivante suffit à installer le noyau :
make install && make modules_install
 
En période de crise (comprendre: installation de serveur), il faut être plus expressif et dire ENSUITE (en remplaçant $VERSION par le truc qui va bien)
cd /boot
ln -s config-$VERSION config
ln -s System.map-$VERSION System.map
ln -s vmlinuz-$VERSION vmlinuz
 
Le /boot/grub/grub.conf est censé ressembler à :
# Which listing to boot as default. 0 is the first, 1 the second etc.
default 0
# How many seconds to wait before the default listing is booted.
timeout 30
title Gentoo Linux
root (hd0,0)
kernel /boot/vmlinuz root=/dev/sda3
title Gentoo (rescue)
root (hd0,0)
kernel /boot/vmlinuz root=/dev/sda3 init=/bin/bb
title Gentoo Linux (old)
root (hd0,0)
kernel /boot/vmlinuz-old root=/dev/sda3
title Gentoo Linux (old, rescue)
root (hd0,0)
kernel /boot/vmlinuz-old root=/dev/sda3 init=/bin/bb
 
Et maintenant :
reboot


    * cd /usr/src/linux qui est un symlink vers le noyau le plus récent normalement (voir le use flag symlink)
= Problèmes divers =
    * make menuconfig pour configurer le noyau
    * Vérifier que /boot est bien monté, sinon il va installer le noyau dans le bon dossier, mais sur la mauvaise partition :p
    * make install && make modules install


Une bonne idée, c'est d'utiliser screen avec un fenêtre qui contient make menuconfig du noyau en cours: ça permet de savoir ce qui a été choisi pour cette machine la dernière fois.
Si un pilote manque, le noyau peut crier dans {{c|/var/log/kern.log}}. Il faut alors voir si l'on n'a pas oublié quelque chose dans la configuration ({{c|lshw}}, {{c|lspci}} et {{c|lsusb}} sont utiles). Parfois, il s'agit d'un problème de Firmware. Par exemple, si une carte réseau refuse de passer UP et dit :


== Process de la configuration ==
# ifconfig eth0 up
SIOCSIFFLAGS: No such file or directory
# ip link set eth0 up
RTNETLINK answers: No such file or directory


    * Parcourir le materiel, et vérifier que le materiel est activé (les disques, les bus, les cartes réseau, etc...) avec lspci, et notament l'option -k . On peut chercher avec la touche '/'.
Dans ce cas, {{c|/var/log/kern.log}} est explicite :
    * Parcourir l'arbre de menuconfig, et essayer de comprendre à quoi ça correspond. C'est dur parfois, mais l'aide (touche '?') aide beaucoup.
can't load firmware file bnx2/bnx2-mips-06-6.2.3.fw


== Checklist de Configuration ==
Il suffit d'installer '''{{c|linux-firmware}}''' pour résoudre le problème !
emerge linux-firmware


  * General
[[Catégorie:Root]]
    * Kernel .config support
      * Enable access to .config through /proc/config.gz -- Très utile pour avoir la conf du noyau qui tourne.
      * Export task/process statistics through netlink -- Pour suivre l'utilisation du disque par iotop
        * Enable per-task delay accounting -- idem
  * Processor type and features -> Processor family
  * Networking support
    * Networking options -- Rien d'autre. Pas besoin de tant de choses que ça: prendre;
      * TCP/IP networking
      * INET: socket monitoring interface
      * Network packet filtering framework (Netfilter) -- C'est iptables! D'ailleurs dans les options pour ça, on doit trouver de choses intéressantes, comme par exemple le module owner.
      * 802.1Q VLAN Support -- Peut-être, enfin c'est pas con
  * File systems - mount pour vérifier le type des partitions.
  * Kernel hacking
    * Magic SysRq key -- permet dans certaines situation de limiter la casse en cas de plantage: remember: REISUB (presque comme le fs)

Version actuelle datée du 18 mars 2023 à 16:33

Warning.png Article archivé.
Linux configure maintenant correctement et automatiquement son noyau.
Warning.png


Le noyau est essentiellement le logiciel de plus bas niveau qui tourne (la virtualisation exceptée). Le configurer nécessite du bon sens, et des connaissances.

Pour info: http://www.gentoo-wiki.info/Kernel/Configuring

Configuration

  • Parcourir le materiel, et vérifier que le materiel est activé (les disques, les bus, les cartes réseau, etc...) avec lspci, et notament l'option -k . On peut chercher avec la touche / (slash).
  • Parcourir l'arbre de menuconfig, et essayer de comprendre à quoi ça correspond. C'est dur parfois, mais l'aide (touche ?) aide beaucoup.

Checklist de configuration

  • General
    • Kernel .config support
    • Enable access to .config through /proc/config.gz -- Très utile pour avoir la conf du noyau qui tourne.
    • Export task/process statistics through netlink -- Pour suivre l'utilisation du disque par iotop
      • Enable per-task delay accounting -- idem
  • Processor type and features -> Processor family
  • Networking support
    • Networking options -- Rien d'autre. Pas besoin de tant de choses que ça: prendre;
      • TCP/IP networking
      • INET: socket monitoring interface
      • Network packet filtering framework (Netfilter) -- C'est iptables! D'ailleurs dans les options pour ça, on doit trouver de choses intéressantes, comme par exemple le module owner.
        • Activer la target LOG, le module conntrack, ...
      • 802.1Q VLAN Support -- Peut-être, enfin c'est pas con
  • File systems - mount pour vérifier le type des partitions.
  • Kernel hacking
    • Magic SysRq key -- permet dans certaines situation de limiter la casse en cas de plantage. (Rappel : ordre des touches = REISUB)

Attention: les disques SATA utilisent souvent des transports SCSI. Ainsi, il faut activer SATA et SCSI dans la configuration.

Compilation

  • Se placer dans /usr/src/linux qui est un symlink vers le noyau le plus récent normalement (voir le use flag symlink)
  • make nconfig (anciennement menuconfig) pour configurer le noyau
  • vérifier que /boot est bien monté, sinon il va installer le noyau dans le bon dossier, mais sur la mauvaise partition :p
  • compilation et installation :
make && make install && make modules_install

Une bonne idée, c'est d'utiliser screen avec un fenêtre qui contient make nconfig du noyau en cours : ça permet de savoir ce qui a été choisi pour cette machine la dernière fois.

Mise à jour du noyau

Après avoir installé un paquet linux pour un nouveau kernel, il faut le configurer. Pour cela, il faut aller dans le dossier /usr/src/linux... adéquat et exécuter

make oldconfig

Ensuite, il faut éventuellement faire make nconfig si l'on s'est trompé sur un paramètre, puis compiler et installer le nouveau noyau comme précédemment.

Les liens symboliques /usr/src/linux, /boot/config, /boot/System.map et /boot/vmlinuz sont gérés par eselect de la manière suivante :

eselect kernel list
Available kernel symlink targets:
  [1]   linux-3.0.4-hardened-r5
  [2]   linux-3.2.2-hardened-r1 *
eselect kernel set 2

Installation

AVANT TOUT, VERIFIER QUE LA PARTITION /boot EST MONTÉE !

En temps normal, la commande suivante suffit à installer le noyau :

make install && make modules_install

En période de crise (comprendre: installation de serveur), il faut être plus expressif et dire ENSUITE (en remplaçant $VERSION par le truc qui va bien)

cd /boot
ln -s config-$VERSION config
ln -s System.map-$VERSION System.map
ln -s vmlinuz-$VERSION vmlinuz

Le /boot/grub/grub.conf est censé ressembler à :

# Which listing to boot as default. 0 is the first, 1 the second etc.
default 0
# How many seconds to wait before the default listing is booted.
timeout 30

title Gentoo Linux
root (hd0,0)
kernel /boot/vmlinuz root=/dev/sda3

title Gentoo (rescue)
root (hd0,0)
kernel /boot/vmlinuz root=/dev/sda3 init=/bin/bb

title Gentoo Linux (old)
root (hd0,0)
kernel /boot/vmlinuz-old root=/dev/sda3

title Gentoo Linux (old, rescue)
root (hd0,0)
kernel /boot/vmlinuz-old root=/dev/sda3 init=/bin/bb

Et maintenant :

reboot

Problèmes divers

Si un pilote manque, le noyau peut crier dans /var/log/kern.log. Il faut alors voir si l'on n'a pas oublié quelque chose dans la configuration (lshw, lspci et lsusb sont utiles). Parfois, il s'agit d'un problème de Firmware. Par exemple, si une carte réseau refuse de passer UP et dit :

# ifconfig eth0 up
SIOCSIFFLAGS: No such file or directory
# ip link set eth0 up
RTNETLINK answers: No such file or directory

Dans ce cas, /var/log/kern.log est explicite :

can't load firmware file bnx2/bnx2-mips-06-6.2.3.fw

Il suffit d'installer linux-firmware pour résoudre le problème !

emerge linux-firmware